Fun Facts 8

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November 2021

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Fun Facts 8

On rigole à Stanford


Deux enseignantes de la prestigieuse université de Stanford (Californie) ont mené une étude d’envergure mondiale, sur plus d’1 million de personnes, mettant en évidence la perte du sens de l’humour durant leur période de vie professionnelle. Les chercheuses ont partagé les conclusions dans un livre, Humour, seriously. Déplorant la minimisation de ce qu’elles estiment être un superpouvoir en entreprise – les hiérarchiques qui en sont dotés seraient à 23% plus respectés et les substances chimiques libérées par le rire sont utiles pour réduire le stress du cerveau – elles ont décidé de lancer un cours pour pallier ce problème. En vrai ça relève plus de l’art de la joie que l’école du rire mais l’histoire est drôle.


Source The Times via Courrier International


Le retour de la fessée


Désormais interdite comme pratique éducative, la fessée semble conserver une place de choix dans les jeux érotiques entre adultes consentants. C’est ce que révèle une étude conduite par l’IFOP qui montre que le répertoire sexuel des femmes s’élargit au cours de leur vie. Cette diversification passe notamment par l’adoption progressive de certaines pratiques SM soft popularisées par le porno, comme la fessée ou le bondage. Cependant, ce type de comportement n’est pas du goût de toutes, une partie des femmes disant ne pas prendre de plaisir charnel direct avec ce qu’elles voient comme un archétype de la domination masculine. Une bonne claque ou petites mauvaises douleurs ?


Source Etude IFOP via L’ADN


La science des gros mots (c’est bon pour la santé)


Blague à part, il existe une discipline scientifique dont l’objet est d’étudier les jurons: la malédictologie. Cette science montre que jurer aide à mieux supporter la douleur et les contrariétés. Ce n’est d’ailleurs ni l’apanage d’une classe, ni lié à un manque de vocabulaire, et suppose même une certaine compétence linguistique. Ce sont du reste les gros mots que l’on retient le plus facilement dans une liste de mots. Et d’un pays à l’autre, ce ne sont pas les mêmes registres qui sont mobilisés: là où les Italiens sont portés sur le vocabulaire sexuel, les Canadiens préfèrent blasphémer (hostie, tabernacle), les Néerlandais se souhaitent d’attraper des maladies (cancer, typhoïde, tuberculose). Les Français eux semblent restés bloqués au stade anal (merde, enculé). Quant aux mormons, eh bien ils ne jurent jamais. Autant vous avouer qu’on est pas des mormons.


Source Cerveau & Psycho via Bulletin


L’heure de la pomme


Aviez-vous remarqué que les iPhones et les iPad affichaient toujours cette même heure sur toutes les publicités et sur les modèles de présentation ? En fait, c’est un choix qu’Apple a fait en souvenir de l’heure à laquelle Steve Jobs avait en 2007 dévoilé les premiers smartphone et tablette de la marque en proférant « Aujourd’hui, Apple va réinventer le téléphone ». C’est un choix symbolique opéré par une marque qui ne laisse rien au hasard. Pour autant, si on observe l’heure indiquée par les montres Apple Watch, il s’agit de 10h09, pile l’heure de sa présentation en 2014. Un choix moins disruptif qu’il n’y paraît puisqu’en affichage analogique (avec les aiguilles quoi), on est proche des codes visuels horlogers traditionnels. En effet, les montres à cadran affichent en général 10h10, en référence à l’accord GMT (Greenwich Mean Time, heure universelle) signé en 1884 à 10h10, mais aussi parce que cette position des aiguilles est jugée visuellement positive (V de la victoire, expression souriante). Comme quoi entre la pomme, la poire et le fromage, c’est aussi une question de temps.


Devenir immortel et puis mourir


Telle était la grande ambition dans la vie de l’écrivain Parvulesco, alias Jean-Pierre Melville, interrogé par Jean Seberg dans A bout de souffle. La quête de l’immortalité, c’est aussi le nouveau fantasme des milliardaires de la planète, au premier rang desquels l’ex-PDG d’Amazon Jeff Bezos. Non content d’aller se mettre la tête à l’envers dans l’espace, le gars est en train d’investir ses dollars dans la biotech Altos Labs, qui défie la mort en misant sur la reprogrammation cellulaire, comme le révèle la MIT Technology Review. Jeff n’est pas tout seul, puisque d’autres camarades de fortune permettent à la start up d’attirer les meilleurs scientifiques dans leur course à l’ éternité. Pour le moment, ce montage a accouché d’une souris aveugle qui aurait recouvré la vue… pendant que d’autres rongeurs auraient développé des tumeurs. Par-delà la question métaphysique de ce défi aux accents faustiens, on se dit que c’est sans doute moins la quête personnelle que le flair d’un marché juteux qui a poussé le businessman dans cette nouvelle aventure. L’histoire dira s’il y perd son âme, mais peut-être n’a-t-il rien à perdre et tout à gagner ?

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